Vision

Nous imaginons un monde où l’art inspire et guérit toutes les générations.

Qui nous sommes et ce que nous faisons

Le MacKenzie est un centre d’art et de culture qui conserve une collection en fiducie pour la communauté. Nous présentons de l’art et des expériences qui nous aident à nous comprendre les uns les autres, à comprendre le monde et à comprendre qui nous voulons être.

Le MacKenzie est la plus ancienne galerie d’art publique du Saskatchewan et possède l’une des histoires les plus longues et les plus significatives de défense de l’art indigène de toutes les galeries publiques du Canada.

Nous assumons notre position unique dans le paysage artistique canadien et international, en célébrant les diverses perspectives de tous les artistes de la région des plaines et du Canada. Nous mettons l’accent sur l’art indigène et contemporain, contextualisé par une sélection d’œuvres historiques et internationales.

Le MacKenzie est un lieu où l’art, la culture et la communauté s’épanouissent, élargissant l’imagination et la compréhension du Saskatchewan et au-delà.

Priorités stratégiques

Les priorités suivantes nous guideront au cours des cinq prochaines années (jusqu’en 2030) dans la construction du prochain chapitre du MacKenzie et de notre héritage culturel collectif.

Activer le cœur culturel du Saskatchewan et du Canada

Se préparer à un renouvellement des installations qui offrira un lien plus profond avec la terre qui nous entoure.

Célébrer notre identité saskatchewanaise et canadienne, ancrée dans les cultures autochtones et enrichie par toutes les personnes qui vivent ici.

Promouvoir l’art et les artistes qui font progresser notre compréhension du monde.

Tirer parti du pouvoir de la culture pour améliorer la qualité de vie, susciter la fierté et améliorer notre communauté. Contribuer à la croissance de citoyens informés et créatifs et à une économie locale saine.

Réimaginer la Galerie, enracinée dans les valeurs indigènes.

Défendre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP) et l’autodétermination autochtone en révisant nos opérations, notre gouvernance et notre programmation en consultation avec la communauté.

Accueillir tous les peuples dans un esprit d’hospitalité, en reconnaissant que la diversité des connaissances culturelles enrichit notre communauté.

Approfondir les liens intergénérationnels et notre engagement envers les familles et les enfants.

Être des intendants responsables

Assurer la pérennité de la Galerie par une gestion financière prudente.

Améliorer les opérations, la durabilité environnementale et la résilience organisationnelle.

Centrer l’équité, la diversité, l’inclusion, l’appartenance et l’accessibilité dans la dotation en personnel, les politiques et les programmes.

Honorer l’héritage culturel de ce territoire par une gestion réfléchie des collections qui assure l’accès de la communauté, la recherche active et une représentation significative.

Valeurs

CŒUR

  • Adopter l’équité, la diversité et l’inclusion dans tout ce que nous faisons.
  • Favoriser un environnement chaleureux et accueillant qui valorise chaque individu.
  • Cultiver l’empathie, la compassion et le respect mutuel dans nos interactions.

ESPRIT

  • Centrer les valeurs indigènes, en respectant les traditions et la croissance culturelle.
  • Diriger avec authenticité et intégrité.
  • Exploiter le pouvoir de la beauté, du jeu, de l’admiration et de la joie pour élever l’esprit humain.
  • Honorer les artistes et la culture à travers les générations passées, présentes et futures.

CORPS

  • Donner la priorité à l’accessibilité, en rendant l’art et les expériences culturelles accessibles à tous.
  • Soutenir le bien-être du personnel et de la communauté.
  • Honorer l’interdépendance entre soi, la collectivité et notre environnement.

ESPRIT

  • Inspirer une culture de curiosité et de découverte continue dans laquelle il est sûr de reconnaître ses erreurs et d’en tirer profit.
  • Encourager l’innovation, l’experimentation, et la collaboration.
  • Accepter avec courage les contenus difficiles, en créant un espace de dialogue.

Équité

DÉCLARATION DU GROUPE DE TRAVAIL SUR L'ÉQUITÉ DE LA GALERIE D'ART MACKENZIE

Les récents progrès dans la conscience publique concernant la justice raciale nous ont donné l’occasion de réfléchir à l’urgence avec laquelle nous nous attaquons à la suprématie blanche, au capacitisme, à la transphobie, à l’homophobie, au sexisme, à l’eurocentrisme et à d’autres systèmes de privilèges et d’inégalités au sein de nos communautés et de notre institution. En plus de contribuer aux appels au changement systémique au-delà de la portée de la Galerie d’art MacKenzie, nous avons jugé nécessaire de créer notre propre voie de changement qui décrira comment nous prévoyons d’aborder les obstacles systémiques à l’égalité qui existent au sein du MacKenzie, afin de promouvoir un environnement culturel positif. À cette fin, en juillet 2020, le Musée a mis sur pied un groupe de travail d’urgence sur l’équité, dirigé par l’ancien directeur et le nouveau.

Après l’apparition du COVID-19, nous avons été frappés par les réponses remarquables apportées pour lutter contre cette pandémie. Les gouvernements, les institutions et les individus ont largement pivoté, en réaffectant les ressources, remettant en question les hypothèses, changeant les routines et les pratiques quotidiennes, parfois au péril de leur vie, pour le plus grand bien de la santé de la communauté et du bien-être collectif. Nous avons vu que nous pouvions changer, et changer rapidement.

Le racisme, le sexisme, le capacitisme, l’homophobie et d’autres formes d’oppression continuent de nuire et de tuer des millions de personnes. Nous nous engageons à traiter ces questions avec la même urgence que nous traitons la pandémie en cours.

Le plan stratégique de la Galerie stipule que nous allons « visualiser et aider à faire progresser les droits des autochtones ». Les communautés autochtones appellent à un changement rapide et systémique pour mettre fin à la violence (économique, psychologique et physique) perpétrée contre les communautés noires, autochtones et autres communautés racialisées. Nous reconnaissons que les efforts historiques en faveur de l’équité au MacKenzie ont été principalement orientés vers l’inclusion des peuples autochtones, et nous souhaitons remédier à un engagement inadéquat avec les communautés noires et POC (personnes de couleur). L’exécution de notre plan stratégique et la décolonisation de notre institution ne peuvent se faire sans aborder les questions d’accessibilité, d’identité et d’expression de genre, de justice raciale et d’autres inégalités au sein de nos communautés. Parce que ces inégalités ne peuvent être abordées uniquement par le biais de notre programmation ou de nos gestes performatifs, le groupe de travail sur l’équité a été chargé d’examiner tous les aspects de notre institution, y compris, mais sans s’y limiter, le personnel, les collections, l’expérience des visiteurs, la politique et les partenariats.

Nos communautés exigent des réformes dans l’ensemble de notre secteur. Nous avons l’intention de répondre à cet appel avec audace, transparence et responsabilité. Afin de procéder, nous avons identifié des actions passées, présentes et futures que le MacKenzie a mises, met, ou a l’intention de mettre en œuvre pour lutter contre l’oppression systémique. Nous travaillerons avec des partenaires communautaires pour nous aider à identifier les zones d’ombre et fournir des conseils dans les domaines où nous n’avons pas d’expertise.

Nous reconnaissons avec gratitude le travail des nombreux individus et groupes qui ont gracieusement offert des conseils aux musées sur les voies d’un changement positif. Le travail que nous avons accompli est particulièrement redevable aux recommandations formulées dans Une culture de l’exploitation : La « réconciliation » et les institutions de l’art canadien, de Lindsay Nixon ; la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (UNDRIP) ; le rapport du Groupe de travail sur les musées et les peuples premiers; les Appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada; une lettre ouverte aux institutions culturelles de la ville de New York, de #ForTheCulture ; et une lettre ouverte aux centres d’artistes autogérés du Québec, intitulée Au-delà des déclarations de solidarité.

Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure des progrès et des nouveaux engagements vers ces objectifs.

En vous priant d’agréer l’expression de nos sentiments respectueux,

le Groupe de travail sur l’équité de la Galerie d’art MacKenzie

John G. Hampton, directeur exécutif et PDG
Lillian O’Brien Davis, conservatrice adjointe
MacKenzie Hamon, coordinatrice de la communication
Caitlin Mullan, responsable des initiatives stratégiques
Nicolle Nugent, conservatrice éducative
Brittany Yang, Directrice du développement

Regina, 11 janvier 2021

Actions en cours (dernière mise à jour janvier 2024)

  • ☑Etablissement d’un Groupe de travail sur l’Equité (2020).
  • ☑Mise en place d’un poste rétribué d’Aîné en résidence agissant comme ressource pour l’ensemble du personnel (2020).
  • Entreprendre un examen approfondi de notre Politique de lieux de travail respectueux pour s’assurer qu’elle cultive un environnement antiraciste et anti-oppressif.
  • ☑Conduire un audit démographique des collections permanentes pour comprendre les niveaux actuels de représentation par origine raciale, culture, nationalité et identité/expression de genre.
  • Réalisation d’un audit démographique du personnel et du conseil d’administration.
  • ☑Travailler avec les services de Future Ancestors sur la formation à l’antiracisme et à la responsabilité ancestrale pour l’ensemble du personnel et des membres du conseil d’administration ainsi que sur le développement de matériel pour l’intégration du nouveau personnel, dans le but de poursuivre ce travail de manière continue.
  • ☑Travailler avec Affective Consulting pour revoir les stratégies de recrutement afin de diversifier les viviers de candidats.
  • ☑A développé notre programme actuel d’adhésion gratuite à la communauté et rendu son processus d’adhésion plus ouvert.
  • ☑Mise à jour de tous les formulaires et données démographiques afin de remplacer les sélections par sexe par des catégories plus représentatives.
  • ☑Une révision de la collection a été entreprise afin d’identifier les objets dont la provenance est douteuse et qui sont susceptibles d’être rapatriés.
  • ☑Travail sur une déclaration de position en matière d’accessibilité pour la galerie, avec l’aide de l’artiste Carmen Papalia, dans le cadre d’une relation de travail de quatre ans avec l’artiste, comprenant des réunions internes, des formations, des performances et la planification d’expositions.
  • Examiner toutes les politiques internes pour s’assurer de leur compatibilité avec les objectifs d’équité.
  • Formaliser la politique de paiement des artistes, en assurant une distribution équitable des paiements aux femmes, aux artistes non binaires et aux artistes noirs, indigènes et de couleur (IBPOC).
  • Créer des stratégies pour des relations consultatives continues plus diversifiées, au-delà du Cercle consultatif autochtone.
  • Atteindre nos objectifs artistiques et nos engagements en rapport à la santé culturelle, la diversité radicale et la façon dont nous écrivons l’histoire de l’art du Saskatchewan.
  • Continuer d’assumer et d’élargir notre rôle éducatif sur la diversité dans l’expression des sexes et l’identité dans la sexualité.
  • Créer un plan d’action pour répondre aux recommandations de l’audit sur le handicap. [Note : un deuxième audit d’accessibilité a été entrepris pour créer une liste d’actions possibles].

Actions futures

À court terme (dans un délai d’un an) :

  • Réviser et créer des politiques pour soutenir une position de tolérance zéro à l’égard des déclarations ou incidents à caractère raciste, capacitiste, transphobe ou autre discrimination.
  • En cours : établir des relations plus solides avec les communautés noires, POC, queer et handicapées, les artistes et les futurs artistes/travailleurs culturels, par le biais de partenariats communautaires et d’actions de proximité.
  • ☑Mettre à jour tous les panneaux de signalisation des toilettes pour mieux accueillir l’ensemble du personnel et des visiteurs.
  • ☑Le conseil d’administration a l’intention de mettre en place une initiative parallèle pour aborder la question de l’équité du point de vue de la gouvernance.
  • ☑L’accessibilité a été ajoutée à la matrice de planification de l’exposition.
  • ☑Expérimenter la description visuelle, les transcriptions et d’autres outils pour les programmes clés en ligne et en personne, en facilitant les expériences menées par les artistes, en renforçant nos propres capacités et en trouvant de nouveaux modèles pour effectuer ce travail.
  • ☑ Entreprendre un audit sur le handicap
  • ☑Poursuivre le travail avec le groupe de travail sur l’équité, en sollicitant l’avis de diverses communautés et parties prenantes afin de continuer à mettre à jour cette liste.
  • ☑Mettre à jour le processus d’entretien de départ afin d’encourager un retour d’information transparent sur les questions liées à l’équité.

À moyen terme (d’ici un à deux ans) :

  • Créer un historique actualisé et transparent de la galerie d’art MacKenzie, qui ne se contente pas de célébrer les réussites, mais aborde également les problèmes et les échecs.
  • Mettre à la disposition du public les informations de notre audit démographique.
  • ☑Ajuster les priorités des collections futures en fonction de l’audit démographique.

À long terme (dans deux à cinq ans) :

  • Faire des progrès significatifs dans le rapatriement de tous les objets de la collection qui ont été obtenus de manière non éthique ou illégale.
  • Le personnel et la direction de l’institution doivent refléter et représenter les différentes communautés que nous servons, avec l’objectif de dépasser les proportions des données démographiques du recensement pour garantir un engagement significatif avec un large éventail de voix et de perspectives.
  • Institutionnaliser notre engagement en faveur de l’équité pour le développement continu d’objectifs à long terme.

Actions passées

Remarque : La majorité de nos actions passées mentionnées ci-dessus représentent des efforts évolutifs pour créer des relations significatives avec les artistes et les communautés indigènes ; il reste encore beaucoup à faire pour aborder la question de l’équité en dehors des relations entre les colons et les indigènes. Étant donné que la question de l’équité n’était pas prioritaire dans le passé, les efforts déployés en dehors des relations entre colons et autochtones ne sont pas aussi bien documentés. Nous visons à rechercher les efforts passés afin de mieux honorer le travail qui a été fait dans le passé.

  • La galerie a une longue histoire d’expositions indigènes et d’engagement avec des conservateurs indigènes (plus de 90 expositions au cours des 40 dernières années, pas toutes nécessairement des représentations positives).
  • L’éminent artiste métis Bob Boyer a été embauché comme premier membre permanent de l’équipe du programme communautaire, une initiative conçue pour rendre l’art visuel plus accessible aux communautés rurales et nordiques du Saskatchewan (1975).
  • Le MacKenzie a été la première galerie d’art publique au Canada à présenter des objets traditionnels des Premières nations en tant que « beaux-arts », dans le cadre de l’exposition 100 ans d’art indien du Saskatchewan 1830-1930, organisée par Bob Boyer (1975).
  • Le MacKenzie a présenté Nouvelles œuvres d’une nouvelle génération. Cette exposition est souvent reconnue comme la première grande exposition au Canada d’art indigène de l’île de la Tortue ; toutefois, cette distinction ne tient pas compte des expositions d’artistes indigènes qui n’ont pas été formés dans des universités occidentales (1982).
  • Le MacKenzie a été la première galerie d’art publique non autochtone à nommer une conservatrice en chef autochtone, Lee-Ann Martin (1998).
  • Les conservateurs autochtones Pat Deadman et Michelle Lavallee ont réalisé de nombreuses expositions importantes et intégré de nouveaux paradigmes dans les modèles de travail de la galerie, souvent en se heurtant à des obstacles au progrès profondément ancrés dans les mentalités (2002 à 2017).
  • Création du Cercle consultatif indigène (2014).
  • Création de la méthodologie d’interprétation Story Keeper pour l’exposition Moving Forward, Never Forgetting, sous la direction des conservateurs participants. Cette méthode d’éducation a été identifiée comme une initiative à laquelle nous voulons revenir, mais elle n’a pas encore été reproduite à ce jour (2015).
  • Début de la restructuration du Cercle consultatif autochtone (2017).
  • Embauche de Janine Windolph, cinéaste autochtone et activiste communautaire, en tant que Conservatrice de l’engagement communautaire (2017).
  • Janine Windolph participe à l’établissement de Réconciliation Regina dans le cadre de son rôle au MacKenzie (2017).
  • Création d’un plan stratégique de défense des droits des autochtones : « Visualiser et aider à faire avancer les droits des autochtones et promouvoir les appels à l’action applicables par le biais d’un développement organisationnel continu et d’un engagement communautaire « (2018).
  • Embauche d’un directeur des programmes autochtone, John G. Hampton (2018).
  • Mise en place d’une matrice de diversité radicale établie pour les programmes et les expositions, dans le but d’offrir aux artistes noirs et POC des espaces et des ressources comparables à ceux offerts aux artistes autochtones et aux colons (2018).
  • Acceptation du don promis de la Kampelmacher Memorial Collection of Indigenous Art, afin d’augmenter la représentation des œuvres indigènes dans la collection MacKenzie à au moins 20 % (2018).
  • Obtention de bourses et de financements MITAC axés sur la décolonisation des musées, en partenariat avec l’Université de Regina et nomination de la conservatrice écossaise et Swampy Cree Felicia Gay en tant que conservatrice (2019).
  • Relance du Cercle consultatif autochtone avec une nouvelle structure (2019).
  • Les principes d’utilisation des langues autochtones sont définis en consultation avec le Cercle consultatif autochtone (2019).
  • Intégration des appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation du Canada (CVR) et de l’UNDRIP dans les plans d’activités (2020).
  • Réalisation de nombreuses initiatives importantes dans le cadre de partenariats passés et présents avec des organisations telles que SaskAbilities, le Regina Immigrant Women Centre, le Multiculturalism Council of Saskatchewan et le Saskatchewan African Canadian Heritage Museum.

Accessibilité

« Essayons de considérer l’accessibilité comme un processus créatif à long terme. Il ne s’agit pas seulement de l’environnement bâti, mais aussi des idées d’agence et de pouvoir ».

 

– Carmen Papalia

Chacun a besoin de soutien à différents moments de sa vie, et chacun mérite la sécurité, le respect et l’espace nécessaires pour partager ses besoins individuels.

L’accessibilité n’est pas une tâche qui peut être accomplie, c’est une relation continue qui se développe à partir d’une conversation significative et du partage de diverses perspectives. Nous sommes tous liés : le bien-être d’un individu est lié au bien-être de toute la communauté. Notre objectif est que le MacKenzie soit un endroit où nos visiteurs, notre personnel, nos bénévoles et nos partenaires ont confiance que leurs besoins seront satisfaits.

Nous devons soutenir les voix qui s’expriment à partir de l’expérience vécue lorsque nous élaborons des plans pour les programmes, les activités et les installations du MacKenzie.

Nous reconnaissons la nécessité d’écouter ceux qui font face à des obstacles dans la société et nous nous engageons à honorer l’expertise incarnée de ceux qui s’identifient comme handicapés, malades ou souffrant de maladies chroniques, sourds ou malentendants, appauvris, malades mentaux, 2SLGBTQIA+, neurodiverses, aveugles ou malvoyants, BIPOC.

Nous investirons du temps, de l’énergie et des ressources financières pour favoriser des relations significatives et réciproques avec les personnes qui partagent leur expertise incarnée avec le personnel et les bénévoles de MacKenzie.

Notre engagement en matière d’accessibilité repose sur les valeurs supplémentaires suivantes :

  • Honorer la terre sur laquelle nous sommes situés, son histoire et notre responsabilité à l’égard de son avenir.
  • Envisager l’accès selon diverses perspectives émotionnelles, physiques, intellectuelles, linguistiques, culturelles et sociales.
  • Utiliser nos programmes pour célébrer la diversité des modes d’apprentissage, de communication et d’entraide.
  • Reconnaître que l’impact des actions est plus important que l’intention.
  • La reconnaissance du préjudice fait partie intégrante du processus de guérison et de l’établissement de relations solides.
  • « Appeler les gens à entrer» et partager l’information plutôt que «d’appeler les gens à sortir».
  • Mettre l’accent sur la curiostié et la communication plutôt que sur la supposition.
  • Donner la priorité à la collaboration, à l’adaptabilité et aux possibilités d’apprentissage.
  • Créer un espace où les gens se sentent en sécurité pour reconnaître leurs erreurs (car les erreurs font partie du processus d’apprentissage) en sachant qu’ils seront soutenus par d’autres pour grandir et apprendre à leur contact.

Nous tenons à remercier les personnes qui ont consacré leur temps et leurs connaissances à l’élaboration de cette déclaration, notamment Carmen Papalia, Carla Harris, l’aînée Betty McKenna, Peter Morin, David Garneau, ainsi que les conversations et les conseils de John Loeppky, Shelby Lyn Lowe et Traci Foster, de Listen to Dis, dans le cadre de notre audit d’accessibilité en cours de réalisation.